Le mercure (symbol chimique HG, No. 80 dans le système périodique des éléments, avec zinc, cadmium et dysprosium dans le groupe 12) est un métal toxique concerné par la directive RoHS de l’UE [Restriction of (certain) Hazardous Substances in electrical and electronic equipment/Restriction de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques].
C'est un liquide à température ambiante qui s'évapore lentement. Aux températures plus élevées, il s'évapore plus vite. L’homme montre des réactions toxiques après absorption de doses supérieures par exemple des composés organiques du mercure avec l’alimentation ou par inhalation des vapeurs de mercure.
Nous portons une attention particulière à la réduction de la teneur en mercure lors de la fabrication de nos lampes à décharge. La teneur en mercure des tubes fluorescents, par exemple, a été réduite de 90% depuis les années 1970. Une bonne manipulation du mercure implique également le recyclage des lampes usagées (WEEE).
En outre, lors de la production d’électricité à partir de combustibles fossiles, du mercure est libéré. De sorte que les lampes efficaces à consommation d’électricité réduite et d’une longue durée de vie apportent une grande contribution à la réduction de mercure, même si elles en contiennent.
Pourquoi les lampes à décharge contiennent-elles du mercure?
L’efficacité totale et notamment l’efficacité lumineuse des lampes fluorescentes dépend avant tout de la combinaison du mode de fonctionnement, du gaz de remplissage et de la nature du revêtement de la substance luminescente.
A l’emploi, la décharge d’un gaz génère à l’intérieur du volume de la lampe un rayonnement UV invisible qui est transformé en lumière visible grâce à la couche de la substance luminescente sur le bord intérieur du bulbe de la lampe. Des substances luminescentes modernes sont adaptées au spectre d’émission UV de la décharge de gaz de la vapeur de mercure.
Des efficacités lumineuses de plus de 100 lm/W peuvent être atteintes (fonctionnement avec BE). Des solutions sans mercure atteignent seulement 35 lm/W environ et ne sont donc pas compétitives. Pour les lampes à décharge à haute pression, la lumière visible est générée directement par les composants de remplissage dans l’arc électrique. Ici, c’est le mercure qui fournit la proportion du bleu dans le spectre et permet un bon fonctionnement.